- pop-corn
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• 1893, repris 1946; mot angl. amér., contract. de popped corn, de popped « éclaté » et corn « maïs »♦ Anglic. Grains de maïs soufflés, sucrés ou salés. « une machine automatique fabriquait du pop-corn. Les grains de maïs éclaté bombardaient la vitre » (Troyat).pop-cornn. m. inv. Friandise faite de grains de maïs soufflés à chaud, sucrés ou salés.⇒POP-CORN, subst. masc.Grains d'une variété de maïs (qui éclatent sous l'action de la chaleur et dont l'albumen est constitué presque exclusivement d'amidon vitreux) utilisés comme friandise, sucrée ou salée, après cuisson, éclatement et début de caramélisation. Sur la chaussée circulent des petites voitures (...) chargées de pop-corn: dans la cage de verre oscille la flamme d'une petite lampe dont la chaleur fait éclater les graines poreuses (BEAUVOIR, L'Amérique au jour le jour, 14 mai 1947, p.357 ds REY-GAGNON Anglic. 1980). Le maïs à pop-corn, récolté à maturité, doit être égrené puis passé à la poêle (couverte) pour que les grains éclatent (Rustica, 25 févr.-3 mars 1981, n° 583, p.15).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist.1. 1893 «variété de maïs alimentaire» (E. RECLUS, Corresp., III, p.143 ds QUEM. DDL t.15); 2. 1946 «grains de maïs éclatés» (RÉALITÉS, sept., pp.87-88 ds HÖFLER Anglic.). 1 empr. à l'anglo-amér. popcorn comp. de corn «maïs» et to pop «éclater, sauter» et désignant une variété de maïs dont les grains éclatent lorsqu'on les chauffe à sec (1819, Americanisms); 2 empr. à pop-corn (1860, ibid.), altér. de popped corn (1850, ibid.) désignant la variété de maïs popcorn lorsqu'on en a fait éclater les grains (de corn et popped part. passé adj. de to pop).
pop-corn [pɔpkɔʀn] n. m.ÉTYM. Attestation isolée, 1893 (désignant une variété de maïs); répandu en 1951; mot amér., de pop(ped) « éclaté », et corn « maïs ».❖♦ Anglic. Grains de maïs soufflés et sucrés ou salés. || Manger du pop-corn; (plus cour.) des pop-corns.0 Au coin de la rue, dans une petite cage en verre, une machine automatique fabriquait du pop-corn. Les grains de maïs éclaté bombardaient la vitre. Étienne aspira un parfum sucré.H. Troyat, la Tête sur les épaules, p. 159.
Encyclopédie Universelle. 2012.